
Ces petits points représentent les endroits d'où sont venues les visites de ce blog depuis le début.
Le top 5 des pays de visite sont :
- France
- Suède
- USA
- Canada
- UK
Cela faisait longtemps que je n'avais pas quitter Rome. Ca fait bien 3 mois que je suis ici et je ne m'en lasse pas. Cette ville est très vivante, on y mange très bien, et le capuccino est délicieux!!!
On y rencontre des clochards partout. D'ailleurs en ce moment, le Metro A, qui est le plus neuf dégage des odeurs de clochard que vous pouvez respirez à grandes doses. Je pense d'ailleurs qu'un clochard est mort dans le système de ventilation et est entrain de pourrir à petit feu car il y a un moi on y respirait normalement. Ceci explique peut être pourquoi tout le monde est tout le temps malade.
Il y a aussi nos amis pakistanais qui sont toujours là pour nous vendre les gadgets de dernière génération comme des cailloux-aimants, ou des pistolet à bulles, ou tout autre objet inutile de fêtes foraines sans parler bien sur des fameuses roses pour les dragueurs à deux balles. Mais ce qu'ils aiment surtout c'est la pluie. Dès qu'une goutte atterrie sur le sol, le gang des Pakis sort de son entrepôt secret et se positionne à chaque entrée de métro dans toute la ville pour te vendre des parapluies d'une qualité à te couper le doigt quand tu l'ouvres.
Ce que j'aime aussi c'est que quand il pleut ou qu'il fait nuit, on rencontre quand même des italiens en lunettes de soleil à cette époque... vas comprendre!
Je l'aime cette belle ville mais bon il faut voir du pays maintenant. Et voilà qu'une opportunité s'offre à nous :
ESN (Erasmus Student Network) qui s'occupe des soirées, des voyages (la vie Erasmus quoi!) propose un weekend de 3 jours pour visiter 3 villes pour 110 euros : Pompei, Naples et Capri. C'est cadeaux je sort le cash!Cyril et moi partons pour le weekend avec 50 Erasmus en direction de Pompei.
Cette ville est très célèbre du fait qu'elle fut détruite par le Vésuve, le volcan italien bordant la baie de Naples (Napoli en italien).
Ce qui est frappant par rapport au forum de Rome (celui du premier post), c'est que l'état de la ville fut retrouvé dans un très bon état. On peu s'imaginer très clairement la vie de cette cité, les maisons, les quartiers, les boulangeries, les fabriques d'huile d'olive. Par hasard, nous avons croisé un français qui avait payé un guide. Nous avions donc eu tendance à les suivre de très près. Pas cher la visite!
Une foi la visite terminée il nous reste un petit peu de trajet pour se rendre à Naples où l'on a dormit dans une auberge.
Le lendemain on se met à visiter Naples et là on découvre le produit local: la sfogliatella, un délice. On en rencontre à chaque coin de rue de la ville. C'est un genre de feuilleté qui contient une délicieuse crème avec des zest d'orange. Je sais, vous avez déjà faim!
Ensuite après avoir arpenté les rues napolitaines on se dirige vers le roi de la pizza. Vous ne savez pas qui c'est? Bah!! C'est Michele (se prononce Mikélé) le roi de la Margherita. La meilleure pizza de ma vie. Ici à Naples, les pizzas sont vraiment trop bonnes et la différence... c'est la pâte! Moelleuse et fine à souhait! Il est tellement fort qu'il devait y avoir 50 personnes qui attendaient devant la petite pizzeria. Une star ce Michele!!
Bon t'as bien mangé mais elle est comment cette ville?? Quand on reste près de la Baie on se dit "mais c'est sympa tout ça!!".
Et puis tu rentres à l'intérieur de la ville et là tout change. Dans le centre de la ville, on retrouve toutes les habitations qui font très pauvres. On y voit les lignés de linge étendus sur des fils accrochés entre deux bâtiments.
On y voit des gosses de 12 ans à 3 sur des moto-cross entrain de faire des roues arrière dans les rues piétonnes.
On y ressent une certaine pauvreté et l'impression d'un quartier dangereux.
Il faut savoir que le napolitain en moto ou en voiture ne s'arrête pas pour un piéton. On a eu le droit à un fauchage entre une voiture et une erasmus dans une petite ruelle devant la pizzeria. Et hop l'ambulance!!
J'ai même testé le coup de pression à la parisienne mais ça ne les a pas arrêté, je n’ai pas insisté.
Bon alors...on veux savoir Vivien...tu l'as vu la... (chuuttt) ...la mafia!!
Non il ne m'est rien arrivé (j'avais mon sweat à capuche des Yankees c'est pour ca!) mais du peux que j'ai vu j'ai pas trouvé les gens franchement aimable dans l'ensemble, mais je peux me tromper.
Le lendemain, on part en bateau (30 min) pour l'île Capri, destination très prisée des touristes. Bon évidemment, on a bien eu le droit au mal de mer d'une bonne partie des Erasmus.
Après avoir jeté les sacs et être descendu du bateau, il faut monter en haut de l’île à pied pour les courageux.
De là on peut faire de super parcours sur l'île et la vue est vraiment extra. C'est ce pourquoi Capri est très apprécié. C'est calme et reposant mais à cette époque de l'année les rues sont un peu mortes. C'est surtout des maisons pour riches et des hôtels 5 étoiles. De toutes façons, il n'y a pas d'autres choses à faire que dormir sur une chaise à bascules sous les clémentiniers.
Un très bon Weekend avec de super animateurs ESN, Bravo!! Le prochain est prévu dans 2 semaines, à Florence/Piz/Lucca
Allez A Presto tutti!
Le 10 décembre je passerais mon dernier exam et après c'est les vacances ! Du coup au lieu d'attendre mars pour commencer mon stage, j'ai décidé de prendre un peu les devants et de commencer en janvier.
Recherche de stage
Il m'a donc fallu chercher un stage, ce que j'ai commencé à faire dès fin aout car vu que je souhaitais faire ce stage à New York, j'avais plutôt intérêt à m'y prendre tôt du fait du temps d'obtention des visa. Pour cela j'ai déposé mon CV sur les principaux sites de recherche d'emploi comme monster, dice, careerbuilder et consors. J'ai également envoyé un bon nombre de candidatures spontanées et répondu à une tonne d'annonces sur craigslist.
Au final, j'ai envoyé énormément de CV et j'ai passé une bonne dizaine d'entretiens téléphoniques en anglais. Une entreprise m'a même payé le billet d'avion pour rencontrer son CEO sur timesquare. Ces entretiens ont menés à des deuxièmes voire même troisièmes entretiens, et au final je me suis retrouvé avec quelques offres.
Certaines de ces offres ont finies par disparaitre, l'entreprise m'expliquant souvent qu'ils me prendraient bien mais qu'ils ne savaient pas si ils seraient toujours la dans 3 mois... Et ouais, c'est moche la crise.
Trouvage de stage
Enfin au final j'ai tout de même trouvé un job plus qu'intéressant : celui offert par la boîte qui m'a offert le voyage à New York !
J'ai choisi cette offre car déjà le sujet est tout a fait dans la lignée de ce que je veux faire, à savoir contact avec les clients, management d'équipes, prise en charge de projets, du code et du web! J'ai aussi décidé de partir chez eux car l'endroit où se trouve la boite est plus que classe : en plein sur Times Square ! Et puis la paye est pas mal, bien plus ce que je pourrais toucher en début de carrière en France...
Vent de folie sur SFSU. C'est la crise ! Même sur le système éducatif américain. Cette semaine il y avait un seating à l'université. Terminator, l'unique, l'authentique, AKA Schwarzenegger le gouverneur de Californie, annonce une réduction du budget de San Francisco State University de près de 4 millions de dollars.
Résultat ? le deuxième semestre s'annonce assez mal, la seule issue étant de fermer un certain nombre de classes. Panique parmi les étudiants.
Dans le système américain, les étudiants choisissent leurs cours chaque semestre. Au final, ce n'est pas le nombre d'années que vous passez à l'université qui vous permet d'avoir un diplôme, mais la validation de listes de cours. Par exemple, si vous voulez valider un Major en informatique, il faut valider au moins tous les cours d'une liste prédéfinie. A coté de ça, les étudiants sont encouragés à valider des "Minors" soit des ensembles de cours plus restreints qui permettent d'acquérir un bon niveau dans une matière secondaire. Toujours pour en revenir à l'informatique, la plupart des étudiants valideront un minor en Maths pour aller avec leur major d'informatique.
En même temps, il est possible de choisir des cours de n'importe quel département. Donc si vous voulez valider un major en Ethnic Studies, avec un minor en photographie tout en suivant en option des cours de français, littérature japonaise et introduction à la programmation, c'est possible. Du coup, chacun fait son diplôme plus ou moins comme il l'entend.
Seulement avec une réduction de budget de "4 millions de dollars", les étudiants ont peur ... Et on les comprend. Quand on sait qu'un étudiant américain paye son année à l'université dans les 40.000$, et qu'il se voit annoncé qu'il ne pourra peut-être pas prendre tel ou tel cours le semestre prochain, mais avec un peu de chance au semestre suivant, il y a de quoi avoir peur ...
Je ne sais pas pour vous, chers camarades expatriés, mais pour ma part après moult mois à parler anglais et écrire en anglais, mon français en a pris un coup.
Je souffre à chaque fois que je dois écrire un email en français, j'enchaîne les fautes d'orthographe, j'entasse des anglicismes... bref c'est pas beau à voir. Un exemple tout simple "I will keep you up to date on that" qui devient un "je vous mettrais à jour sur ce sujet" des plus douteux.
Bref, c'est pas facile tous les jours, la vie d'expatrié.
Et oui ce week end je suis retourné à New York pour passer des entretiens d'embauche. Une entreprise m'a gentiment payé l'aller retour pour venir leur dire bonjour dans leurs bureaux à Timesquare.
Une fois fini avec les entretiens je suis repartit dans mes balades en plein Manhattan. Bon il fait plus froid qu'à Miami mais ça n'enlève rien au fait que NYC c'est une ville formidable.
Au menu de vendredi, Soho, Midtown, Williamsburg, Union Square puis une soirée à Williamsburg et une autre dans le Queens ! Samedi c'était Lower East Side, Soho, Noho, Chinatown et Williamsburg encore une fois.
En me promenant dans Soho je suis tombé sur une exposition dans un espèce d'entrepot et dans sa cave. C'était un environnement parfait pour le genre d'oeuvres qui étaient présentée, les tableaux étant à côté des compteurs de gaz, tuyaux et autres murs tombant en ruine. Le détail qui tue : le nom des artistes écris à la dégage au marqueur sur le sol ou sur le mur.
Un des grand avantages de FIU niveau études, c'est la bibliothèque.
En effet elle est ouverte jusqu'à très tard le soir (1h du matin), ce qui permet de se poser dans un endroit calme pour se reposer et travailler (car mon dorm n'est pas ce qu'on pourrait appeler calme).
Du coup pendant que j'écris ce billet je suis au 6ème étage, face à une baie vitrée qui surplombe la fac avec vue sur un lac. J'ai une chaise super confortable, du wifi gratuit qui marche (1euro ne me manque pas du tout) et un White Chocolate Mocha acheté au Starbucks de la bibliothèque.
Une fois que mon ordinateur sera rechargé je retournerais dehors, près du lac dans l'herbe ou sur une table prévue à cet effet. Et oui, on est en octobre mais il fait un bon 25°, du soleil mais pas trop...
Bref c'était juste pour que vous me détestiez.
Ce week-end (enfin plutôt ce début de semaine), l'international office de mon université organisait une croisière en Pologne, presque tout compris, pour environ 40 euros. Il ne fallait pas manquer ça.
Si votre niveau en géographie est correct, vous remarquerez donc que le moyen le plus court entre les deux pays est de passer par la mer.
Dimanche 12 octobre
Nous voilà donc embarqués, tant bien que mal, sur un ferry liant Karlskrona, Suède à Gdynia, Pologne. “Nous” signifiant ici 160 étudiants étrangers et moi.
La première impression est et restera très bonne : on est dans un très gros et très beau bateau dans lequel on passera en tout plusieurs dizaines d'heures.
On profite donc entre autres des cabines minuscules, des joueurs de trompette complètement clichés et de l'alcool pas cher (comparé à la Suède où c'est vendu très cher dans des magazins régulés, les Systembolaget).
A ce moment là une agréable révélation s'ouvre à moi : au lieu de me donner le mal de mer, le tanguage du bateau me rend euphorique (un peu comme si j'étais bourré en fait).
Pour la première soirée on décide d'aller dans la boîte sur le 8ème pont. Pas d'erreur, c'est bien là qu'il fallait être : danse, danse, danse, danse, et re-danse. Mais en tant que gens raisonnables on décide d'aller ce coucher vers 3 heures du matin sans oublier de passer un moment à philosopher en regardant le bateau filer à travers la Baltique : “nan mais t'imagines on va trop trop vite c'est fou, et même que c'est la pleine lune !”.
Lundi 13 octobre
Le réveil sonne à 06h30 pour pouvoir profiter du petit déjeuner/buffet.
Le bateau remue un peu : c'est signe qu'on est arrivé en Pologne et que la journée marathon commence.
En effet la visite de Gdynia, Sopot et Gdansk est prévue en une seule journée.
Gdynia n'est pas super mais témoigne d'une vie quotidienne différente de la nôtre, c'est dépaysant.
Les plages de Sopot et son “plus grand 'pier' en bois d'Europe” donnent envie de s'y attarder tout l'après-midi.
On arrive ensuite à Gdansk aka Dantzig où l'on décide de manger typiquement polonais (des pierogi, grosses ravioli beaucoup trop grasses mais tellement bonnes). Entre parenthèses : tout ceci est possible grâce aux polonaises Erasmus qui nous ont accompagné (big up!).
L'après-midi est dédié à la visite de cette très belle ville à l'architecture atypique .
Evidemment nous sommes en retard au bus pour cause d'achat d'alcool (toujours pour les mêmes raisons).
Le soir c'est re-soirée dans la même re-boîte. Et c'est toujours aussi mémorable. Cette fois-ci on fait la fermeture mais il est hors de question de s'arrêter là.
Mardi 14 octobre
(Car les coups de minuit sont passés depuis bien longtemps.)
On décide de squatter tout un escalier pour faire un jeu de mime qui durera incroyablement longtemps. On perd de plus en plus d'adeptes au fur et à mesure que l'heure tourne et c'est en équipe réduite qu'on décide de commencer à faire le désormais classique “something stupid”.
Cette fois-ci il s'agira de raconter n'importe quoi allongés sur des escaliers, de s'écrire nos prénoms sur le visage puis d'aller voir le soleil se lever du plus haut pont accessible sous un vent assez violent (d'ailleurs je maintiens le fait que la lune avait une tête bizarre). Donc finalement ce sera une nuit blanche.
Puis c'est la fin, nous sommes de retour en Suède et tout le monde se sépare.
C'est un peu comme une fin de WEI mais la déprime en moins car, finalement, on sait très bien qu'on se reverra tous soit ce soir soit d'ici la semaine prochaine pour continuer cette fête de 5 mois.
Avant d'expérimenter la chose, j'entendais beaucoup parler de l'exceptionnelle et inoubliable "Aventure Erasmus", avec des majuscules s'il vous plait.
Et j'avais du mal à imaginer un monde pareil, perdu au milieu de mon Moulon d'adoption.
Après un mois passé au coeur de ce semestre de 5 mois (ahem) Erasmus, je pense commencer à distinguer les ingrédients de cette potion magique.
1) Un emploi du temps Weight Watchers
Oui, c'est vrai, les journées sont beaucoup moins chargées qu'à l'IFIPS. Ce n'est même pas comparable en fait.
Déjà, les cours sont plus ou moins à la carte. On choisit donc naturellement des matières qui nous intéressent (qui prendrait les choux de Bruxelles quand il peut avoir les frites ?).
Avant d'aborder le second point il faut savoir qu'il suffit de 30 ECTS pour valider le semestre universitaire.
Quand chaque cours pèse 7.5 ECTS, le calcul est vite fait pour se rendre compte que peu de matières sont nécessaire à la validation du semestre (4 dans mon cas car, oui, 7.5*4=30!).
Évidemment ce point varie selon l'université d'accueil, les chiffres que j'annonce n'étant valables que dans mon cas.
Mais dans mon cas, justement, les semaines n'excèdent jamais plus de 8 heures de cours, et tout ça parce que j'ai décidé de prendre des cours de suédois non obligatoires qui me mobilisent 3 heures par semaine.
Tout ça nous mène à mon - très court - deuxième point.
2) Un rythme de vacances
Pour vous les vacances ça représente quoi ?
Grasse matinée tous les jours ?
Des journées passées à rien faire ?
Trainer avec des amis ?
Sortir faire la fête le soir, quelquesoit le jour ?
Voyager ?
Pour moi en ce moment c'est aussi la description de mes études.
3) Un mélange de cultures
Oui, oui et encore oui, on en apprend tous les jours sur les différents us et coutumes des différents pays d'Europe ou d'ailleurs.
La culture suédoise évidemment mais également : polonaise, russe, allemande, autrichienne, hollandaise, pakistanaise, indienne, espagnole, mexicaine, argentine, italienne, chinoise, etc.
C'est une liste non-exhaustive de la nationalité des personnes que j'ai pu croiser pendant ce premier mois.
Et côtoyer toutes ces gens c'est s'enrichir culturellement sans faire d'effort. Il suffit juste de vivre avec eux, facile non ?
4) Une grande familleEt oui on n'échappera pas à ce cliché de "Grande Famille". Et pourtant c'est terriblement vrai.
Le fait d'être un Erasmus c'est appartenir à un groupe de personnes qui, même si elles ne vont pas en cours ensemble, vont vivre les unes avec les autres pendant tout une période de leur vie (bien que courte, la période).
On n'est pas lié par le fait qu'on a le même programme scolaire mais par le fait qu'on est tous embarqués dans le même bateau. Et ça, ça change complètement les relations qu'on peut avoir entre nous.
5) Une bulle
Le dernier point, et peut-être le plus important, est qu'on vit dans une bulle.
Oui, ça vous auriez pu le deviner au titre de ce 5ème paragraphe, mais je vais m'expliquer pas plus tard que maintenant à l'aide d'une belle liste à puces :
Des fois je suis assez déconcerté par la nourriture que j'achète.
Crackers, fromage en plastique et jambon présenté dans des petites mini boites.
Dans les cours que j'ai finalement choisi à San Francisco State University, l'un est : "Biographie de San Francisco". C'est un cours formidable ou on apprend l'histoire de la ville à travers ses arts, récits, écrits etc...
Pendant un des premiers cours, le prof nous a montré ce que des New Yorkais célèbres avaient écrits sur San Francisco. L'observation qui revient le plus souvent est que les gens ne savent plus ou est la limite entre réalité et fiction quand ils viennent ici ...
Ce week end j'étais à South Beach, c'est à dire le sud de Miami Beach. Là bas je couchsurfais, une fois de plus.
Donc là bas, c'est très cliché. Il n'y a que des gens body buildés qui courent sur la plage, des clubbers sous extasy ou des vieux en survet' fluo. Plutôt surprenant mais on s'habitue vite.
Il n'y a pas énormément de trucs à faire là bas à part la plage et les clubs. Bon je ne suis pas fan de clubbing donc forcément ça limite... mais je me suis quand même bien amusé à me balader sur la plage. J'ai même tapé la pose pour une séance de photo improvisée par deux étudiantes (en photographie, bien sûr).Le seul problème c'est que pour aller de FIU à South Beach, c'est une vraie galère. Il faut bien compter 2h, plusieurs bus et pas mal de marche... je me suis ainsi retrouvé à un arrêt de bus horrible entouré de cafards et de gens dégénérés. Je n'exagère pas, je flippais un peu.
Mais au final tout s'est bien passé et c'était un week end fort sympathique !
Aujourd'hui c'était le match d'ouverture du nouveau stade de FIU. On a joué contre USF et... on a perdu, mais c'est de notoriété publique que notre équipe est en carton.
Par contre l'expérience du match de football mérite le détour.Donc ça commence à 1pm autour du stade, ça s'appelle la tailgate party et c'est une occasion de boire dans les rues. En effet ils autorisent exceptionnellement les gens à consommer de l'alcool aux alentours du stade.
Donc ça c'était juste trop bien même si j'ai loupé le début pour cause de travail. Surtout qu'on avait des hélicoptères d'ESPN qui passaient en super près pour nous filmer.
Ensuite vient le match vers 5pm. Bon bien sûr on n'est pas rentré avant 6pm mais bon, pas très grave car un match de football c'est quand même assez lent.
En gros ils jouent pendant 10 secondes, puis s'arrêtent pendant 5 minutes et ainsi de suite. Mais il y a plein de trucs qui se passent autour pour garder les gens occupés. J'ai même réussi à trouver des gens pour m'expliquer les règles, ce qui n'est pas négligeable tellement c'est compliqué !
Ensuite, petite after party avec nos voisins dont certains sont des joueurs de FIU.
Bonne journée quoi.
Une news de plus dans l'actualité locale. Une brève parmi tant d'autres aux états-unis.
Il y a deux jours le coloc d'une des étudiantes parisiennes en échange ici n'est pas rentré de la nuit.
Inquiète, sa copine a appelé le commissariat le lendemain. Là on lui a dit que le corps de Jordan, 23 ans, avait été retrouvé, dans un quartier réputé tranquille de San Francisco.
Jordan s'est vidé de son sang sur le porche d'une maison où il cherchait de l'aide après avoir été bléssé par balle, visiblement par deux individus avec qui il aurait eut une "altercation verbale". Il rentrait chez lui en vélo vers 1h40 du matin.
Depuis 1791 la constitution des états-unis garantie à chaque citoyen américain le droit de porter des armes.
L'année dernière 98 personnes ont été assassinées à San Francisco, pour une population inférieure à 800.000 habitants.
Carpe diem.
Bonjour Le Blog. J'avais ce billet qui trainais là depuis quelques semaines. Finalement, je le publie.
Plutot que de raconter ma vie de manière factuelle, je reviens avec l'envie D'EN PARLER. Si ça vous dit, n'hésitez pas à philosopher dans les commentaires ...
Mon stage s'est terminé à Brighton par la gay pride, gros gros évenement de l'année à Brighton qui est la capitale gay du royaume-uni depuis environ 2 millions d'années.
Pour des raisons insoupçonnés et tout aussi inconnues, j'ai paradé en costume de panda avec mon copain. C'est définitivement ce qu'on peut appeler : une expérience.
Seulement voilà, 13 semaines après mon arrivée sur les côtes anglaises, vint le moment de plier bagages et de partir pour de nouvelles aventures, sans aucune certitude sur l'Avenir (avec un grand A)... Ca fait partie du voyage non ?
J'en ai discuté avec une danoise, Madlen, qui est en echange a SF ce semestre aussi. Pour pouvoir partir aux états-unis, on a tous commencé nos démarches en Décembre. Depuis, BEAUCOUP d'eau a coulé sous les ponts, et lorsque le moment de partir arrive, vient le doute. Madlen a rencontré un garçon quelques temps avant de partir, et au moment ou il faut prendre l'avion elle n'avait plus trop envie ... C'est bizarrement quelque chose que je comprend tres bien ^^. J'ai rencontré mon copain en angleterre 2 semaines apres etre arrivé, et partir fut beaucoup plus dur que prévu... j'en rate mon eurostar.
Quoiqu'il en soit, pour le meilleur ! Les avantages du voyage sont aussi ses inconvénients. Vous avez la chance incroyable de tourner une page, et de vous retrouver devant une toute nouvelle page blanche, vierge. En partant et en quittant tout ce que l'on connait on gagne la possibilité d'être ce que l'on veut. Ici personne ne vous connaît, personne n'attend rien de vous, personne ne vous juge par rapport à une norme dans laquelle on finit par se complaire dans notre quotidien. Vous êtes quelqu'un qui vient de loin, qui a une ou plusieurs autres culture. Vous pouvez vous réinventer, essayer tout, partout et n'importe quoi, rencontrer n'importe qui et apprendre de toutes ces experiences.
Je suis quasiment sur qu'il y a des gens qui hésiteront a sauter le pas de tout quitter parce qu'ils tiennent trop à ce qu'ils ont. Après tout si je n'étais pas parti en Angleterre, je n'aurais pas rencontré mon copain et ça n'aurait pas été aussi déprimant de partir... Oui mais voilà, je ne l'aurais pas rencontré :) Je ne serais probablement pas devenu végétarien fan de tofu, accro de l'océan, fan de la contre-culture gay, des mauvaises VHS de Linda Blair, des concerts de noise et de musique expérimentale et de Booska.
Hier nous nous sommes préparés à évacuer. C'est à dire qu'on a mis toutes nos affaires dans des sacs, les sacs dans une voiture et la voiture sur la route. Le plan était : aller à une fête et le lendemain matin partir pour plus loin en Floride.
Bon déjà un mot sur la soirée : piscine dans le backyard, cliché à mort. Une vraie expérience, comme on dit de par chez nous !
Le lendemain matin on se réveille et on découvre qu'aparamment l'ouragan se dirige plutôt vers notre plan d'évacuation que vers l'université... donc nous revoilà dans notre cité U à attendre de nouvelles annonces.
En ce moment l'ouragan "Ike" arrive -peut être- sur Miami. Donc là, la question est : est-ce que demain on va devoir évacuer, et si oui, où ?
Deux solutions, soit je m'entasse dans un refuge avec tout plein de gens et pas de douches, ou alors je vais jouer au golf chez un ami qui habite à quelques heures d'ici... J'hésite...
Me voilà en Suède !
Le pays
Nicolas et Cyril vous ont déjà fait part de pas mal de leurs impressions sur ce pays, voici les miennes.Seb et moi sommes à Ronneby, au sud-est du pays, dans le comté de Blekinge. Cliquez sur ce texte et l'Internet va vous montrer où tout ça se situe !
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne fait pas si froid que ça ! On a même eu quelques 20°C ce weekend (d'après mes estimations météorologiques très fiables basées sur une batterie de tests réalisés avec huissier dont : "oulala j'ai pas besoin de mettre mon sweat", "le ciel est tout bleu", "j'ai envie de plonger dans ce lac" etc.).
La Suède c'est comment selon moi ?
Pas trop dépaysant et mignon :)
Des petites maisons colorées au bord de la mer ou de lacs, les petites barques, c'est tout à fait ce qu'on s'imagine.
Il ya aussi beaucoup de vélos (les trottoirs sont séparés en 2 : une partie vélo et une partie piétons).
Je vous parlerais du pays plus en détail quand j'aurais visité de plus grandes villes, là je vais survoler chaque sujet.
Ah oui et j'aimerais ouvrir une petite parenthèse sur le coût de la vie ici : c'est cher ! Parenthèse fermée.
L'universitéJ'étudie à BTH : Blekinge Tekniska Högskola qui est divisée en 3 campus, dans 3 villes différentes.
Ronneby, où j'habite et où les cours d'informatique sont dispensés, n'est pas la plus grande de ces 3 villes (bien que le campus soit le plus grand).
C'est à Karlskrona qu'il y a plus d'animations, plus de fêtes. Les 2 villes sont quand même à une trentaine de kilomètres l'une de l'autre.
Heureusement que le train entre les campus est gratuit (bien que toutes les heures et pas toute la nuit) !
Un point faible de la fac cependant c'est de ne pas proposer d'équipement sportif. Il faut donc s'inscrire à des clubs privés plus chers bien qu'il y ait des réductions pour les étudiants.
Un point fort c'est de nous avoir offert une carte SIM (et donc un numéro de téléphone suédois) qui permet des communications gratuites vers le même opérateur (au moins les premiers mois), donc vers tous les étudiants de la fac.
Le logementJ'habite dans une chambre universitaire un peu chère bien que très agréable.
Comme on dit, elle est équipée de tout le confort moderne : kitchenette, frigo, toilettes, douches (ou plutôt toilettes/douches), bureau, lit et fauteuil Ikea comfortable.
Dans le bâtiment il y a aussi un "lieu de vie" commun (en fait une cuisine commune avec des canapés), une table de ping pong et de gentils pakistanais !
Erasmus
Erasmus ou même les études à l'étranger en général c'est beaucoup plus tranquille niveau rythme qu'à l'IFIPS !
On a environ 6 heures de cours par semaine pendant la première période du semestre. Malgré tout je pense qu'il va y avoir beaucoup de travail à faire chez soi : recherches documentaires, projets etc.
Les soirées Erasmus sont fidèles à leur réputation : elles déchirent !
Pour vous donner une idée c'est 50 gens entassés dans une résidence universitaire avec de la musique à fond :)
Conclusion
Voilà, c'était un petit tour d'horizon de nos études en Suède avec Seb.
Je détaillerais mes cours quand j'aurais plus d'info sur le sujet. Hejdå !
De ce que j'en sais, manger sain aux states est une vraie galère.
En effet, autant il est très facile de trouver des énormes pack de nuggets à 5$, autant le mini paquet de haricots verts est super cher et a une tête bizarre. Il y a des rayons entiers consacrés aux différentes façons de rendre le poulet cancérigène (au barbecue, au miel...), mais trouver des légumes de bonne qualité sans pleurer en passant à la caisse est un calvaire.
De la même façon il y a des rayons entiers consacrés aux sauces, chips et autres nourritures destructrices alors qu'il est plutôt difficile de trouver des yaourts qui ne sont pas plein de trucs chimiques terrifiants.
La palme de la mort revient aux poptarts (voir photo). Ce sont des espèces de crêpes remplies d'une sorte de confiture, recouvertes de glaçage. La pâte est bien lourde et le tout a autant de calories qu'un big mac alors que le truc est tout fin.Les gens mangent ça en tant que dîner ou déjeuner. On trouve de ça partout, par contre trouver un simple sandwich crudité c'est une vraie galère. Enfin à part si on habite à côté d'un Whole Food Market... ce qui n'est pas mon cas.
Juste pour dire que pendant que certains bronzent sous le soleil italien (par exemple), ici, il fait froid !!!!!
Voila ce que firefox me dit ce soir :N'oublions pas qu'on est le premier septembre... ça promet !
Voila ça fait 2 semaines que je suis en Finlande avec Blaise. Les cours ont commencé depuis 2 semaines, mais on a eu une semaine de pré-rentrée.
Je suis donc à Tampere, en Finlande. C'est à environ 200km au nord-ouest d'Helsinki. Tampere est la 3eme plus grande ville de Finlande, ce qui ne représente que 200 000 habitants (la finlande n'a que 5 269 173 habitants (2006)).
TUT, c'est l'université de technologie de Tampere.
Il y a 2 universités à Tampere, l'autre pour des matières non technologiques
je suppose.
On est en fait dans la banlieue sud de Tampere, une sorte de ville qui a plutot
le statut de "quartier" : Hervanta, ou comme on nous l'a dit, H-Town !!
Hervanta c'est une ville étudiante, entre 15 et 20 000 étudiants y habitent
dans toutes les cités U, gérées par le TOAS (équivalent du CROUS).
Au bout de 2 semaines, voila ce qu'on peut constater à propos de la Finlande :
- C'est CHER !! Il faut payer pour tellement de choses (c'est aussi dû à
l'emménagement, certes), mais ça fait vraiment mal au portefeuille en ce
moment...
- C'est strict ! Un finlandais ne traversera jamais en dehors des passages
cloutés, jamais au bonhomme rouge ! Car c'est interdit. Point final.
- C'est super bien organisé ! On avait des tuteurs depuis le mois de juillet, ils
se sont occupés de nous chercher nos clés, de nous faire visiter la fac, les
bars et les boites de la ville, et de nous donner les bons plans pour les sorties.
L'université est au taquet aussi, elle est EVIDEMMENT ouverte 24/24 et
chaque étudiant a une carte magnétique dernière génération avec laquelle
on fait tout (ouverture des portes, payment cantine, accès sports, etc).
- IL FAIT FROID !!! On est le 30 aout, et il fait 7 degrés ce soir, comme depuis
une semaine... ça va promettre d'ici un mois !
- Les téléphones sont pas cher : les mobicartes locales sont à 10 euros, et
permettent de téléphoner pour 6 centimes la minute !!! et 6 centimes
le sms ! c'est juste tellement meilleur qu'en France...
- Le Finnois est une langue compliquée. Les mots sont formés d'autres mots
réunis, on trouve donc facilement des mots de 20 lettres.
Exemple : sähköparranajokone : rasoir électrique, myöhästyminen : retard.
- Les Finlandais se bourrent la gueule. Ils sont comme ça, ils en ont besoin !
C'est pas qu'ils tiennent exceptionnelement bien l'alcool, c'est qu'ils remettent ça tous les soirs ;)
Bref sinon je suis au 8eme étage de l'ensemble de batiments le plus grand
de Scandinavie : Mikontalo !!! C'est un ensemble de 4 batiments qui
acceuillent 768 habitants au total. Chaque batiment fait 12 étages.
Et en cadeau on a des travaux juste devant notre fenêtre : des gros travaux
où ils font exploser des rochers à la dynamite tous les matins à 8h ! C'est
spécial et agréable comme réveil : une longue sirène de 1mn, suivi d'une
explosion qui fait trembler tout le bâtiment (au 8ème étage, on le sent bien !!)
Je suis dans un appart en colloc avec 2 autres étudiants : un allemand et un
finlandais. Ils sont sympas tous les deux, on a chacun une chambre
individuelle, et une cuisine-kitchenette commune. Et deux toilettes et une
douche. Dans un appart tout rénové !
Blaise est un peu plus loin dans un autre quartier-banlieue, il y a des bus qui
font la jonction entre les endroits pour aller à TUT.
Vue de ma fenêtre : on voit également la forêt de sapins jusqu'à l'horizon, mais
ça se voit pas trop sur la photo
Vue de ma chambre :
Je vais vous parler un peu des cours de par ici. Donc il faut savoir que pendant ce semestre je ne suivrais que 4 cours qui sont les suivants :
Software Testing
Un peu comme ce qu'on a fait l'année dernière mais avec de vraies applications pratiques, des études de cas... Le projet est d'ailleurs la vérification du projet faits par des undergrads.
Advanced Software Engineering
UML, management de projet, gestion du temps, gestion des risques, codage de choses... c'est vraiment un cours très intéressant et mis à jour. Rien à voir avec "il n'y a que le cycle en V", au premier cours on parlait déjà d'Xtrem programming et de scrum. Sinon on est divisés en équipes de 7 et on se retrouve à faire une partie du projet d'étudiants de phd (doctorat).
Advanced International Marketing
J'ai pris ce cours car je suis un ouf malade. Je ne comprend pas tout ce qui se passe mais c'est trop bien. Pareil on est divisés en groupes et on doit effectuer des études de cas, mener des débats...
Computer Science Seminars
Chaque semaine, 2h de séminaire sur des sujets de CS.
Dans tous les cas c'est toujours BEAUCOUP de travail, et encore plus de participation en classe et hors classe. Vu qu'ici je suis "grad student" (ie étudiant diplomé) je suis avec des gens plus agés (en Adv Intl Marketing un de mes partners doit avoir 45 ans et est Senior Manager quelque part, par exemple) et le niveau est assez relevé, je trouve.
Donc le prof donne des directions et après il faut se débrouiller pour trouver les ressources et get the work done ! Je ne sais pas trop si je vais m'habituer à tout ça. On verra bien !
Et hop, à quelques 9h de décalage horaires de l'ifips cela fait un peu plus d'une semaine que je suis à San Francisco, fier exchange student de la San Francisco State University.
Après une semaine d'orientation (attention phrase lourde) ou nous avons : regardé des vidéos sur la ville, sur le choc culturel, parlé des nécessités du visa, du permis de conduire californien, de la sécurité sociale, du travail, de l'éducation aux états-unis, des rapports sociaux/dating/sexe aux états-unis, de la vie pas chère à San Francisco (y compris les magasins de vêtements d'occasion formidables), du logement en colloc, de la sécurité sur le campus et des quartiers de la ville dangereux, mais aussi du déroulement des cours avec des étudiants et professeurs...
ET apres avoir fait le tour de toute la ville tous les apres midi avec un type de l'université qui nous a raconté l'histoire de chinatown, du quartier gay, de l'importance de SF dans l'histoire des états unis ...
ET apres avoir passé 3 soirées au bar (toujours organisé par l'université), et une soirée à un match de baseball ... j'ai fini par commencer les cours aujourd'hui !Il faut savoir qu'on est dans les 150 étudiants internationaux avec un visa d'échange a SF State rien que ce semestre (il y en a beaucoup plus avec un visa qui permet d'obtenir un diplome en echange des frais de scolarité...)... Les gens viennent principalement d'europe (UK, Danmark, Allemagne, France ..) et il y a quelques japonais et chinois, et quelques gens qui viennent d'ailleurs.
Je galère un peu a récupérer des cours d'informatique qui me plaisent mais aujourd'hui c'était mon premier cours de langue des signes américaine ! C'était TROP COOL. La profe est sourde, la cinquantaine et super marrante. En cours c'est interdit d'utiliser sa voix ou l'anglais. Bizarrement c'est peut-etre le cours que j'attendais le plus et je sens que je vais pas être déçu !
Moins cool : le logement. Je suis là depuis 10 jours a squatter chez un pote de ma soeur que j'avais rencontré (peut-être) il y a 12 ans... Il est tres sympa mais je reste juste parce que j'arrive pas à trouver autre chose. Tout le monde veut vivre à San Francisco et en colloc la concurrence est rude. Genre, RUDE. Enfin je touche du bois ...
Ciao Ciao, come stai ? va bene!
Me voilà arrivé en Italie, à Rome Ciampino, avec EasyJet depuis samedi matin. Première chose qui choque : une chaleur entre 27-30 degrés — ça y est c'est les vacances!
Installé au sud ouest de Rome, c'est un peu le quartier chic avec de grandes villas. D'ailleurs la star de football Totti n'habite pas loin de chez moi. Je suis chez une famille italienne dont la mère fut professeur d'italien pour les étrangers. En plus elle parle français et anglais, et c'était d'une grande aide car là où je suis PERSONNE ne parle anglais. "Do you speak english?", ils comprennent pas ça fait peur.
Le premier jour, moi et mon pote on voulait jouer les guerriers et aller à la plage à pied, chose qui n'était pas possible finalement, mais ça nous a tout de suite permis de confirmer un cliché, les italiens sont crades avec leur ordures tout au tour des poubelles mais jamais dedans.
Le lendemain après avoir acheté des tickets de bus, on a pu tester la mer et c'était un peu choquant au début car il n'y a aucun espace libre comme en France où tu passes de la route (ou pierres) au sable. Ici tu traverse tout le temps un centre de loisir, un restaurant, et le reste il y a des grilles.
Lundi on a testé "colosseo" (le colisée), c'est beau, impressionnant, mais on a vite fait le tour.
A coté cependant il y avait Palatino e Foro Romano (Le palatin), un site assez vaste, très joli et remplit d'histoire. Un vrai chantier archéologique. Une balade posée où l'on croise, des parcs, un des premiers stades au monde, une sorte de théâtre, des fontaines ou bien des villes enterrés. Un seul ticket pour toute la journée 6,50€ pour les deux "attractions", c'est raisonnable (si moins de 24 ans et Européen).
Mardi, petit tour dans Rome près des campus universitaires. Autant dire que l'architecture de Rome est sublime. Ça donne une impression de chaleur très appréciable.
Dans le quartier San Lorenzo, on trouve La Sapienza, l'université où je vais étudier l'italien en septembre. Celle-ci à une entrée impressionnante qui caractérise bien l'architecture du coin.
Elle regroupe un grand nombre des domaines enseignés à cette université cependant le département informatique est détaché de ce coin (comme de par hazard). Mais celui-ci est à 10 minutes à pied du Colosseo donc c'est assez satisfaisant.
Pour les remarques générales, j'ai jamais vu autant de tags, je crois que c'est eux qui l'ont inventé c'est pas possible.
On dit que les italiennes sont ouf... c'est pas faut :D.
On dit que les italiens aiment le gel et se coiffer devant n'importe quelle glace, c'est pas faux non plus.
J'ai déjà eu le droit de regarder une petite dispute dans le Metro avec un petit "Va fonculo". AAhh là c'est l'Italie.
Les rues à Rome sont grandes, on respire.
L'air n'est pas pollué, on respire encore.
Et il existe que deux métros, un délabré style newyorkais, un hightech style Metro 1 français. Ça couvre assez bien le centre de Rome.
Sinon pour ce qui est des pattes évidement ce sont les mêmes et les pizza j'ai pas encore testé. Après faut voir çà dans les restaurants.
Bon j'espère n'avoir rien oublié de ces premiers jours.
Ciao Ciao.
Et bien me voilà dans ma nouvelle université pour ce semestre !
Après des longues semaines (de longs mois) de remplissage de papiers je fini enfin à Florida International University, Miami. Je ne suis là que depuis quelques jours et j'ai déjà fait 1000 choses incroyable.
Tout d'abbord il faut savoir que tous les clichés sont terriblement vrais. Oui il fait beau, oui il fait humide, oui il pleut très fort pour pas longtemps. Mais bien sûr, oui les gens sont bronzés, oui il y a des filles en bikini qui font du roller et du volley ball en bas de chez moi. Oui il y a des fraternité, oui il y a des fêtes partout.
Sinon je suis bien posé dans ma cité U. C'est un appartement géant que je partage avec 3 autres gens : un américano-egyptien, un australien et un autre français. Tous très sympa d'ailleurs. On a chacun notre chambre et on partage deux salles de bain, une cuisine et un salon.
Grâce à notre américain le tout est bien meublé, on a une TV, un petit robot qui fait le ménage tout seul, un toaster, des lampes, de la déco... on s'est aussi acheté un micro onde. Bien sûr il y a aussi de l'internet gratuit.
Enfin on est fort bien installés.
L'américain est même dans une fraternité donc nous autres, petits étrangers, le suivons dans ses aventures. C'est comme ça qu'on a découvert le délire des fraternités (brothers, pledges, sororities) ... oui, presque tout ce qu'on voit dans les films est vrai.
Je commence mes cours lundi et je devrais avoir moins de 10h de cours par semaine. Enfin bref, vous l'aurez compris, je ne me plains pas !
Salut à tous !
Je suis enfin de retour en France après un petit périple en Amérique du Nord que je vais vous raconter très rapidement.
1ère étape : MontréalDe Saskatoon je prends l'avion le 19 juillet (un jour après la fin du stage) direction Toronto.
Là je ne m'attarde pas et je vais directement en bus à Montréal. Enfin "directement" est un bien grand mot parce que ça a quand même duré 9 heures.
A Montréal François et moi nous séparons pendant quelques temps. François rejoint sa copine et moi des amis, tous venus nous rejoindre au Canada pour les vacances.
On a pris un appart' pour être plus tranquille et pouvoir un peu s'étaler comme on veut.
Je découvre une ville assez européenne mine de rien mais qui bouge énormément.
En l'espace de cinq jour j'ai pu voir le festival Juste Pour Rire, un concours international de feux d'artifice et le début des Francofolies.
Au programme : visite de la ville, parc d'attractions et posage tranquille pépère à Mont Royal, un grand parc où tout le monde se retrouve le dimanche aprem' pour faire du djembé, jongler avec tout ce qui traîne sous la main et faire des combats de chevalier improbables.
2ème étape : New YorkCinq jours ça passe très vite et on refait rapidement les valises pour partir aux Etats-Unis.
Onze heures de train plus tard on arrive dans la ville qui ne dort jamais. Et là c'est le début d'une semaine assez hallucinante.
Je ne vais pas vous faire la revue de tout ce qu'il y a à voir à New York : Marc l'a déjà très bien fait tout au long de son stage.
Pour résumer, ce qui m'a vraiment marqué c'est :